mardi 25 juin 9h30
Pour l’annulation des permis d’urbanisme et d’environnement de la Maxi-Prison de Haren. Rassemblement dès 8h30 devant l’entrée du 33 rue de la Science à Etterbeek (métro Arts-Loi). Lors de cette séance, nos avocats lancent un plaidoyer contre le maintien des effets et contre toute (...)

Audience finale au Conseil d’État

mardi 25 juin 9h30

Pour l’annulation des permis d’urbanisme et d’environnement de la Maxi-Prison de Haren.
Rassemblement dès 8h30 devant l’entrée du 33 rue de la Science à Etterbeek (métro Arts-Loi).
Lors de cette séance, nos avocats lancent un

plaidoyer contre le maintien des effets et contre toute justification de cette Maxi-Prison, dont la justification trop entendue et tellement insensée du "bien-être des détenu.e.s" [1].

Le Conseil d’État ne leur a pas encore garanti leur droit de réponse sur la question carcérale

besoin de monde pour les soutenir
et les faire entendre

Quand des avocats trashent le carcéral, soyons là.

Pour rappel :

  • Octobre 2018 : l’auditrice principale du Conseil d’Etat conclut en faveur de l’annulation des permis d’urbanisme et d’environnement de la Maxi-Prison.
  • Décembre 2019 : Passage en force de Cafasso et la Régie des bâtiments. Avancement du début des travaux de bétonisation de 3 mois par rapport à l’agenda initial.
  • Janvier 2019 : début des travaux.
  • Mars 2019 : Première audience du Conseil d’Etat.
    Lors de cette audience, conclusion répétée de l’auditrice pour l’annulation des permis.

Les avocats de Cafasso [2], de la Régie des bâtiments et du SPF Justice dénigrent totalement les incidences environnementales du chantier, niant l’impact sur les riverain.e.s et l’existence de la source du Keelbeek, qu’ils appellent "Flaque".

Ceci constituant leur argumentaire contre l’annulation des permis. Mais ça ne s’arrête pas là !

En effet, il est possible que le Conseil d’État annule des permis tout en maintenant leurs effets, c’est-à-dire tout en permettant la poursuite des travaux.
Ainsi, la Régie des Bâtiments a demandé un maintien des effets de 2 ans au cas où les permis seraient annulés. Cela leur permettra de réintroduire des nouvelles demandes de permis... et de continuer le chantier, leur passage en force.

Comment justifient-ils cela ?
C’est là qu’on se rend compte qu’ils n’ont vraiment aucune limite...
le maintien des effets, c’est pour le bien-être des détenu.e.s !
Bien évidemment."Il faut construire vite une prison, pour sauver les détenu.e.s des murs de St-Gilles et Forest".

Foutage de gueule
Le conseil d’État a donné un droit de réponse à cet argument
à l’auditrice et ... Cafasso.

Nos avocats demandent un droit de réponse
Soyons présent.e.s pour s’assurer qu’ils l’obtiennent.

Que les voix anti-carcérales se répandent dans les tribunaux !

A mardi.

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info de dernière minute pour mardi >> PNG

Notes

[1voir articles de la déconstruction des préjugés carcéraux PNG

[2Les avocats de Cafasso dont question dans l’article PNG