ENFERMER
ou LIBÉRER,
c’est un choix politique

"A quelque chose,malheur est bon" dit le proverbe,
le printemps 2020 en Belgique a prouvé que réduire la population carcérale,

prendre en charge en milieu libre ceux qui peuvent ou doivent l’être,
n’est ni déraisonnable, ni dangereux.

C’est le constat relayé par le Communiqué de presse du 11 juin 2020 intitulé
PNGSurpopulation carcérale : des effets inattendus de la pandémie

signé par
la Ligue des Droits Humains
Observatoire International des Prisons – section belge
CAAP– Concertation des Associations Actives en Prison
FIDEX – Fédération bruxelloise des institutions pour détenus et ex-détenus
La CLAC – Collectif de Luttes Anti-Carcérales
GENEPI Belgique

Quelques extraits :
« Pour la première fois depuis des décennies, le taux de surpopulation carcérale en Belgique a sensiblement baissé. Conséquence d’une crise sanitaire sans précédent, ce qui était hier impossible est devenu réalité aujourd’hui : [...] la pression sanitaire y est parvenue en quelques petites semaines. »
« Car si la baisse de la population carcérale résulte de circonstances exceptionnelles, elle impose une évidence incontestable : réduire la population carcérale, prendre en charge en milieu libre ceux qui peuvent ou doivent l’être, n’est ni déraisonnable, ni dangereux. »
« [...] les libérations qui ont eu lieu ne sont pas toutes des libérations anticipées, certaines sont des interruptions de peine. Ce qui signifie que ces mesures n’ont vidé nos prisons que très provisoirement. »

« il est impératif que le gouvernement prenne les mesures qui s’imposent afin de garantir que cette désinflation carcérale soit pérenne »