janvier 2020 : dossier en cours.
Vresse-sur-Semois
la prison serait desservie par... un seul bus
"Une heure trente de déplacement entre Namur et Vresse-sur-Semois, cela fait 3 heures de déplacement aller-retour pour les familles, le personnel, les avocats et les détenus.
C’est stupide et absurde."
Tout au sud de la Belgique, à deux pas de la frontière française, se cache le village de Sugny/Vresse-sur-Semois, son ancienne base de l’Otan, son centre fedasil et sa future prison de 312 places.
Quasi sans transport public et loin de grandes villes, le choix de la localisation de cette prison fait preuve soit d’une débilité sans nom soit d’un mépris insultant envers les proches des détenus qui seront incarcérés à Vresse-sur-Semois.
Quand on connaît les horaires rigoristes des visites des prisons, on peut s’attendre
au plus grand irrespect pour les proches et les détenus : imaginez devoir partir à l’aube pour prendre un bus et repartir au soir tombant, tout cela pour une visite d’une heure qui pourra se voir annuler par le bon-vouloir des matons et sans aucun avis préalable.
Quand on sait que l’administration pénitentiaire fonde son pouvoir - entre autre -
grâce au transfèrement non justifié des détenu.e.s dans les différentes prisons belges,
on peut imaginer les abus et la violence résultants de ce carrousel pénitentiaire.
"Les détenus en sont parfois réduits à poser des actes désespérés pour obtenir leur transfert, ainsi, le 11 juin 2013, des détenus de la prison de Saint-Gilles ont mis le feu à leur cellule pour manifester l’urgence de leur revendication.
Les transfèrements sont parfois décidés à titre de sanction ou pour des motifs de sécurité et effectués sans en aviser ni les proches, ni les détenus eux-mêmes."
Source :
Notice 2016 de l’Observatoire International des Prisons- Belgique
la prison de Vresse-sur-Semois (Sugny)
Prison "des quatre bornes"
s’avère un nouvel enfer.
et toujours en PPP !
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En bonus :
le visuel des nouveaux bus TEC
qui desserviront la prison
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