"Vu la nécessité urgente d’une nouvelle prison, tout a été mis en œuvre pour que les travaux se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Dans un premier temps, il a fallu dévier le chemin du Keelbeek, un sentier de promenade qui se trouvait sur le terrain. Des travaux de terrassement et d’assainissement ont également été nécessaires vu la présence de 467 tonnes de déchets sur le terrain, dont de l’amiante. Les travaux de fondation ont démarré au début de cette année." [1]
Oups, Messieurs Geens et Vrijdaghs oublient de mentionner que les "467 tonnes de déchets sur le terrain, dont de l’amiante" proviennent du site des anciennes usines Wanson, seule partie urbanisée du site de 20 hectares.
Et ils oublient du même coup de dire qu’ils ont totalement rasé le Keelbeek, terrain d’une beauté magnifique, qu’ils ont totalement dévasté la biodiversité exceptionnelle qui y vivait, comme l’expliquait l’étude d’incidences du projet. Ils ont de ce fait détruit un puits de carbone indispensable à cette partie de la capitale. Ils ont en même temps détruits plus de 10 hectares de terres arables, vitales pour créer des capacités de résilience à Bruxelles. Ils ont aussi détruit l’une des dernières sources sauvages de la Région, et rasé au bulldozer de manière illégales des espèces très rares et protégées, dont une figure sur la liste rouge de l’UICN.
Ça ne compte pas, vous comprenez. Ce qui compte, c’est l’argent. Et la mégaprison va en rapporter des montagnes aux multinationales qui la construisent. Mais pas à Messieurs Geens et Vrijdaghs, ça c’est sûr.
Aujourd’hui il fait presque 50°C dans le Sud de la France et nos copains d’Extinction Rebellion se font gazer et taper dessus alors qu’ils attirent l’attention de manière non-violente sur la 6ème extinction des espèces, en cours.
Scoop : Messieurs Geens et Vrijdaghs ne sont a priori pas en mesure de comprendre ce qu’il se passe. Parce qu’ils sont animés par des pensées du 19ème siècle. Raison pour laquelle ils préfèrent construire une mégaprison et détruire la biodiversité exceptionnelle, plutôt que préserver la biodiversité et vider les prisons.
- La bonne nouvelle, c’est que leurs idées périmées n’ont absolument aucune chance de gagner.
- La nouvelle moins bonne, c’est que si nous ne les arrêtons pas, eux et leurs co-religionnaires, nous allons finir cuits.
Eux-aussi, ou leurs enfants, mais ils ne peuvent pas le comprendre. Soyons sympas, aidons leurs enfants aussi, eux ne le feront pas.