Préparation du projet on ne sait pas où, on ne sait pas avec qui, avec on ne sait pas quels accords. En tout cas, nous savons avec certitude qu’un accord a été trouvé pour localiser la prison sur le Kelbeek dès 2007.
1. Création du Masterplan au niveau fédéral en 2008.
2. Précision publique du projet de prison au sein du Masterplan : taille 1.190 détenus, soit trois fois plus que le maximum préconisé par le masterplan de 2008), financement (PPP alors que la Cour des comptes regrette depuis toujours qu’aucune étude de pertinence n’ait été faite sur ce type de financement abandonné notamment par la France de Macron), emplacement sur le Keelbeek (alors que le masterplan préconisait un terrain proche du palais de Justice avec faible impact environnemental et sur terrain stable…).
3. Opérationnalisation du projet par la Régie des bâtiments : appel à projet et choix du consortium d’entreprises.
4. Achat du terrain : négociations, expropriations, promesses, conseils externes...
5. Etude d’incidence sur le terrain.
6. Enquête publique.
7. Début du chantier.
==> Contrôle parlementaire (fédéral et régional) de tout ce processus : c’est dans le cadre de ce contrôle que l’opposition fait des interpellations et dépose une proposition de résolution pour faire la transparence sur le financement. Charles Michel refuse la proposition de résolution. Le ministre de la Justice et de l’intérieur refusent de communiquer le prix exact de la maxiprison.
==> Etouffement de la résistance à de tels projets : répression policière, plainte du ministre de l’intérieur contre des personnes mobilisées contre le projet et choisies au hasard, et y compris contre des personnes qui n’ont rien à voir avec la lutte, pression sur certains militants, instructions à la presse de moins ou pas évoquer ce dossier, désinformation médiatique continue par la Régie des bâtiments.
explications complémentaires au schéma :